Appareils d'éclairage
.
C'est la partie essentielle du phare . Elle
comprend la lampe et le dispositif de propagation
des rayons lumineux .
Après le feu de bois ou de charbon , les
lampes à huile de colza ou minérale ,
puis les lampes à pétrole , presque
tous les phares français sont aujourd'hui
électrifiés améliorant la
puissance lumineuse et ainsi la portée du
phare .
Depuis 1823 , date à laquelle le premier
appareil lenticulaire de Fresnel (voir la partie
Histoire du site ) fut installé pour la
première fois au phare de Cordouan , tous
les phares sont équipés de ce
système qui permet d'augmenter
considérablement la concentration des rayons
lumineux et d'améliorer leur
visibilité .
Avec le développement de l'équipement
des côtes françaises , dès 1872
on se soucia de les doter de signes distinctifs
reconnaissables par les navigateurs . C'est ainsi
que se développa les phares à
occultations ,à éclipses ou à
éclats .
Feux fixes :C'est un feu dont
l'intensité lumineuse reste constante et est
la même dans toutes les directions .
L'appareil lenticulaire comprend :
1 partie centrale de forme cylindrique .
1 partie supérieure d'anneaux circulaires ,
de diamètre de plus en plus petit ,
placés horizontalement .
1 partie inférieure d'anneaux horizontaux de
même diamètre .
Feux à occultations : Ils sont
obtenus en divisant la circonférence de
l'appareil en secteurs . Pour chaque secteur la
partie centrale comprend une lentille annulaire
plane . La partie supérieure comporte une
série d'anneaux formant une lentille
inclinée et la partie inférieure
forme une lentille annulaire plane .On obtient
ainsi un système capable de concentrer les
rayons lumineux dans une seule direction .
L'éoccultation est donnée par la
rotation de l'appareil lenticulaire et par l'angle
de divergence du foyer lumineux qui est l'angle
formé par les rayons réfléchis
.
Feux fixes variés par des éclats
:Ils sont obtenus en interrompant la partie
cylindrique d'un feu fixe par des lentilles
annulaires . Par la rotation de l'appareil les
parties du tambour cylindrique donne un feu fixe
normal , et lorsque la lentille annulaire se
présente face à l'observateur il se
produit un éclat
précédé et suivi d'une
éclipse puisqu'elle concentre dans l'angle
de divergence horizontale tous les rayons lumineux
compris dans l'angle beaucoup plus grands qu'elle
embrasse .
Feux scintillants : Ce sont des feux
à occultations dont les éclipses se
succèdent à des intervalles
très courts .
Feux colorés : Ils apparaissent en
1835 . La couleur rouge est le plus souvent
employée car à grande distance elle
est plus brillante que les autres , et a donc une
portée plus grande (l'atmosphère
absorbe moins les rayons rouges que les autres) .
Après le rouge , c'est le vert qui est le
plus utilisé .
Pour un feu fixe , la teinte est donnée en
plaçant un écran de verre
coloré , mobile ou non , selon que l'on
souhaite alterné ou non la couleur .
Les feux à secteurs colorés sont
présents pour signaler la présence
d'un danger . Il suffit alors de colorer le feu
dans le secteur où se trouve l'écueil
.
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